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Bulletin UNSA Pau Pyrénées Vie syndicale

Bulletin de mai 2022

Chers collègues,

Depuis plusieurs années déjà, nous demandons que la collectivité prenne en charge les frais de parking des agents qui travaillent en centre-ville. Il est parfaitement inéquitable que ces collègues soient obligés de payer pour travailler alors que d’autres non. De plus l’augmentation de 100% du parking Verdun (excusez du peu) rend le coût de ces parkings trop élevé pour beaucoup d’entre nous. La DRH devait établir une liste des agents qui travaillent en centre-ville et qui habitent en dehors de la ville afin de chiffrer le montant de cette participation. Où en est-on ?

Nous souhaitions mettre en ligne sur notre site une pétition à adresser à M. le Maire mais nos collègues de la CGT nous ont devancé, c’est pourquoi nous vous invitons à la signer massivement.
La collectivité organise le 3 Mai, un groupe de travail à ce sujet et nous pèserons de tout notre poids afin que des solutions acceptables puissent vous être proposées. D’autres collectivités proches, comme celle de Bayonne, proposent des cartes de parking à leurs agents éloignés du centre ville, alors pourquoi serait-ce infaisable à Pau ?

Nous nous souvenons tous de nos jeunes années, où quand nous demandions une faveur à nos parents et qu’ils répondaient : «NON !». Alors, afin de ne pas en rester là, juste après, nous tentions du bout des lèvres un «POURQUOI ?» et là, la réponse qui mettait définitivement un terme à la discussion : «PARCE QUE». Ce «parce que» ne voulait rien dire, ne comprenait aucun argument et nous semblait tellement injuste. Et bien aujourd’hui, les hiérarchies ont remplacé les parents et la raison de service a remplacé le «parce que». Pour un congé refusé, une formation refusée ou je ne sais quelle autre requête, la seule réponse donnée est «raison de service». Mais cela ne veut rien dire !! Cela ne sert qu’à créer un sentiment d’injustice et laisse planer le doute sur le manque de courage à pouvoir argumenter.

Quelques fois, on nous demande 50% d’effectif pendant les périodes de vacances ou encore de pont. Pourquoi pas, encore que cela peut dépendre du nombre d’effectif et de ladite période en fonction de l’activité. Mais admettons ! Par contre il est intolérable que ceux qui nous obligent à respecter cette règle ne la respecte pas eux-mêmes. Alors pourquoi ne pas faire preuve de bon sens et anticiper ces périodes avec des temps de concertation afin d’assurer une continuité de service acceptable par tous.
Le manque d’effectif et la surcharge de travail sont souvent la réponse à ces problématiques. Dans certains services (de plus en plus nombreux), le simple fait qu’un seul agent soit absent entraîne de grosses difficultés, voire, au pire, une fermeture. Établir un planning dans ces endroits relève de l’exploit et si un seul agent tombe en maladie alors tout est remis en cause pour ses collègues.

Dans la construction d’un service ou quand j’argumente sur le fait qu’il y a un manque d’effectif, j’ai trop souvent entendu «mais si tout le monde est là, il n’y a pas assez de travail !» Alors on préfère faire à minima au risque de gros dysfonctionnements et d’exaspération du personnel, alors qu’on pourrait facilement trouver du travail mutualisé sur les quelques périodes de l’année où l’effectif est au maximum.

Pour résumer, nous demandons que le refus pour raison de service soit systématiquement argumenté et surtout que la direction générale puisse reconnaître que de plus en plus de services sont en sous-effectif et que cela met en danger la qualité du service public et la santé des agents.

Yves Urieta
Secrétaire Unsa