Chers collègues,
En ce début d’automne, il est temps pour nous de vous tenir informés des activités syndicales de cette période Malgré le COVID qui continue à nous polluer la vie, le combat syndical s’est poursuivi et s’est même durci. Juste avant l’arrivée du nouveau DGS , le point de non retour était atteint avec
le refus de négocier de manière plus équitable le RIFSEEP, mais aussi de nier le management bien trop rigoureux que subissent bon nombre d’entre nous.
Je ne reviendrai pas sur tout cela car l’intersyndicale CFDT, CGT, FO et UNSA a déjà beaucoup écrit sur nos revendications de la grève du 25 Février. Notons simplement que cela a fait largement bouger les lignes d’abord sur le régime indemnitaire (nous y reviendrons plus loin)
mais également sur la fin de l’impunité face à cette sorte d’abus de pouvoir dont certains pouvaient faire preuve. Nous restons vigilants si d’autres cas venaient à se reproduire.
Le nouveau Directeur des Services a donc pris ses nouvelles fonctions dans cette atmosphère tendue dont il a dû tenir compte dès ses premières décisions. Il faut reconnaître que le dialogue social est devenu bien meilleur et que nos revendications ont retrouvées un niveau d’écoute assez satisfaisant.
Bien entendu, tout n’est pas réglé et beaucoup reste à faire, notamment au niveau du RIFSEEP où certains d’entre vous n’ont pas été suffisamment réévalués. J’insiste sur le fait que rien n’est figé et que d’autres négociations peuvent avoir lieu si de nouvelles missions ou responsabilités apparaissent.
Il est un combat qui est encore loin d’être gagné, celui des effectifs qui dans bien trop d’endroits sont largement déficitaires. Quand on parle de service public de qualité, on nous répond gestion des coûts, quand on parle conditions de travail on nous répond masse salariale. Il ne faut pas que dans nos collectivités comme dans beaucoup d’administrations,
les cost killers viennent à mettre en danger notre service public, il n’y a qu’à regarder l’hôpital public, l’enseignement et bon nombre d’entreprises privatisées pour voir où ce type de gestion peut mener.
Le service public c’est garder nos bébés, s’occuper de nos enfants dans les écoles et les restaurants scolaires, soigner nos anciens dans les EHPAD , apporter de la culture à nos concitoyens, nettoyer et embellir notre ville, tenir les actes d’état-civil, apporter de l’eau, entretenir nos égouts, vider nos poubelles, sécuriser l’espace public mais aussi établir nos paies, tenir nos régies, veiller à nos conditions de travail, tenir nos comptes, pardon mais
la liste est encore longue. Et bien c’est dans tous ces services, indispensables à la bonne cohésion de la société, que les coupes franches sont les plus flagrantes.
Nous ne voulons pas vider les caisses mais mieux répartir l’argent, nous ne sommes pas les ennemis des directions, nous souhaitons simplement que les choix en matière d’effectif soient fait en concertation et en connaissance de cause pour tous.
Bon courage à tous et à très bientôt sur vos lieux de travail
Yves Urieta
Secrétaire Unsa